17 May 2013
L’évolution des automates bancaires
Lorsque le premier distributeur automatique de billets (ATM) au monde a été révélé, la banque l’ayant installé distribua avec fierté des prospectus assurant des « espèces disponibles à toute heure ». L’Ecossais John Adrian Shepherd-Barron (25 juin 1925 - 15 mai 2010) est le père de l’ATM moderne utilisable 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. La première machine a été installée à l’agence d’Enfield, branche de la Barclays, au nord de Londres en juin 1967.
Le premier ATM a été introduit à Maurice en 1989. À l’époque, les Mauriciens souhaitaient de plus en plus régler leurs achats avec leurs cartes bancaires pour ne plus transporter de liquidités. Aujourd’hui, l’ATM est un outil indispensable, sans lequel les banques ne peuvent pas faire face à la concurrence. Pour preuve, il y a, à Maurice, une transaction toutes les cinq secondes aux ATM. Que ce soit pour effectuer un retrait d’argent, consulter un relevé de compte, créditer son compte bancaire ou changer des devises ou encore recharger son téléphone portable. Aujourd’hui, les ATM facilitent significativement notre quotidien, surtout que ces automates permettent de réaliser toutes ces opérations 24 heures sur 24.
À l’origine, les données des ATM étaient transférées sur des disquettes car les facilités de communication ne permettaient pas encore de débiter les comptes en ligne automatiquement. Le premier système de transaction en ligne n’a vu le jour qu’en 1991, Les ATM sont une chaîne d’informations en réseau, connectée à un serveur de gestion monétique, qui est lui-même relié au réseau international (Visa ou Mastercard). Ces interconnexions de réseaux facilitent les retraits d’espèces et autres transactions, aussi bien pour les clients de la banque que pour ceux qui n’y détiennent pas de compte.
La façade des ATM est l’arbre qui cache la forêt, dans le sens où derrière ce design épuré et ce clavier sobre sur lequel nous pianotons se dissimulent des processeurs pilotés par des programmes informatiques. Les ATM font appel à des processeurs avec chiffrement, habituellement installés à l’intérieur de PC enchâssé dans une enceinte sécurisée. Les logiciels tournent dans un système d’exploitation courant. Les ATM se connectent au réseau via une liaison dédiée.
« L’ATM est un outil indispensable sans lequel les banques ne peuvent faire face à la concurrence »
Les ATM installés contiennent de moins en moins de circuits intégrés spécialisés et font de plus en plus appel à un PC tournant sur un système d’exploitation. La sécurité des ATM est un élément primordial pour protéger les clients d’éventuelles fraudes. Pour les banques, les distributeurs automatiques permettent de réduire non seulement les queues aux guichets traditionnels, mais également d’améliorer le service à leur clientèle. Blanche, Birger est le distributeur exclusif de la gamme d’automates bancaires NCR, l’entreprise américaine qui est la référence en la matière au niveau mondial. Les ATM offrent une meilleure expérience aux consommateurs. IIs ont été conçus pour répondre au mieux à cinq critères clés : disponibilité, convivialité, administration, sécurité et responsabilité.
Le succès de Blanche, Birger dans les ATM ne se confine pas au territoire mauricien. La SSII (Société de service et d’ingénierie informatique) portlouisienne est aussi présente sur ce créneau dans les archipels seychellois et comorien, ainsi qu’à Rodrigues.
La prochaine génération d’ATM sera dotée de technologies comme les reconnaissances faciale, digitale ou de l’iris, la biométrie ou encore la NFC (Near Field Communication) que l’on traduit en français par communication en champ proche. On peut même imaginer des ATM sans carte à l’avenir avec des solutions main à main. Les bornes interactives remplaceront progressivement les ATM car ils sont plus esthétiques.
La lutte contre les fraudes passe par le cryptage de données, l’algorithme Triple DES (3DES), la norme PCI (Payment Card Industry), la présence de caméras ou encore les limites de transactions. La tendance à Maurice est aux Convenience ATM qui permettent aux banques de proposer en libre service à leur clientèle la quasi-totalité des prestations accessibles aux comptoirs de leurs succursales.
Rahman Nabheebucus a effectué l’essentiel de sa carrière professionnelle chez Blanche, Birger où il travaille depuis 22 ans. Analyste programmeur à l’origine, il dirige désormais le département Monétique.
Maîtrisez la technologie
Blanche, Birger Maurice a fêté son soixantième anniversaire le 17 février 2013. À cette occasion, elle publie une série d’articles afin de présenter les solutions technologiques qu’elle propose aux entreprises pour améliorer leur productivité, tout en explorant l’évolution de nos métiers. Les articles rédigés par les collaborateurs de Blanche, Birger Maurice paraîtront tout au long de l’année 2013.
Maîtrisez la technologie est structurée autour des sept métiers de Blanche, Birger : Self Service & Payment Solutions, Enterprise Systems & Solutions, Network & Security, Business Systems & Solutions, Office Equipment Solutions, Managed Solutions et Outsourcing Solutions. Blanche, Birger Maurice expose aux lecteurs quelques projets phares qu’elle a réalisés dans les îles du sud-ouest de l’océan Indien via son réseau de bureaux aux Comores, à Madagascar, à Rodrigues et aux Seychelles.
Les opinions mentionnées dans les articles relatent notre appréciation de l’évolution de l’industrie des technologies de l’information et de la communication (Tic) dans l’océan Indien. Pour les réactions, les lecteurs peuvent prendre contact à l’adresse suivante : B_contacted@birger.technology
Source : BUSINESS MAGAZINE - N° 1074 - du 27 mars au 2 avril 2013